Depuis plus de 24 ans, les médicaments biologiques constituent une option thérapeutique pour les patients atteints de maladies chroniques invalidantes et potentiellement mortelles. Aujourd’hui, des versions biosimilaires des médicaments biologiques d’origine sont disponibles pour les personnes vivant avec ces problèmes de santé. Cinquante-deux médicaments biologiques biosimilaires sont actuellement approuvés par Santé Canada pour le traitement de maladies chroniques, notamment l’arthrite inflammatoire, le cancer, les maladies intestinales inflammatoires, le diabète, la sclérose en plaques, le psoriasis et la dégénérescene maculaire liée à l’âge .

Chez de file depuis 2009 dans les discussions sur l’élaboration de politiques concernant les biosimilaires, le comité ACE a continué son travail en mettant sur pied des ateliers, des webinaires et des programmes éducatifs, partageant ainsi toute l’information possible avec les nombreux groupes d’intervenants intéressés, partout au Canada. Fort de cette expérience, le comité ACE a développé L’Échange•Biosimilaires : un carrefour d’information conçu pour les consommateurs et qui offre des analyses et les nouvelles les plus récentes sur les biosimilaires.

Grâce à ces informations et à un programme éducatif fondés sur la recherche, les patients peuvent avoir une conversation complète avec leur rhumatologue (ou autre spécialiste) concernant leur thérapie afin de décider au mieux du choix de leur médicament, y compris le médicament biologique d’origine et le médicament biologique biosimilaire.

Les biosimilaires ont un effet positif tant pour le système de soins de santé que pour les patients; ils peuvent élargir l’accès des patients aux traitements de pointe dont ils ont besoin et remédier au coût important et croissant des médicaments biologiques.  

Comme les données de la recherche sur les biosimilaires continuent d’être publiées et que les politiques les réglementant continuent également d’évoluer, le comité ACE rencontre régulièrement les décideurs des régimes privés et publics pour réclamer que les économies réalisées grâce aux biosimilaires soient réinvesties dans l’amélioration des modèles de soins pour les patients souffrant de maladies chroniques complexes.